dimanche 11 novembre 2007

ARAUCARIA


Tout l'hiver, toute la bataille,

tous les nids du fer mouillé,

dans ta fermeté traversée d'air,

dans ta ville sylvestre s’élèvent.


La prison reniée des pierres,

les fils submergés de l'épine,

font de ta chevelure barbelée

un pavillon d'ombres minérales.


Pleur hérissé, éternité de l'eau,

montagne d' écailles, foudre de fers,

ta maison tourmentée se construit

avec des pétales de pure géologie.


Le haut hiver embrasse ton armure

et te couvre de lèvres détruites :

le printemps de violent arôme brise

sa soif dans ton implacable statue :

et le grave automne attend inutilement

de verser de l'or dans ta stature verte.

Traduction : M C

2 commentaires:

  1. Merci Araucaria pour votre message,

    j'ai appris un mot (le sens de votre nom) et trouvé de nouveaux poèmes où baigner mon coeur.

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  2. sinfort cjhristiane6 octobre 2013 à 20:22

    pourriez vous me donner le texte de ce poeme en espagnol?merci d'avance

    chsinfort@sfr.fr

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