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Ñ
Tout l'hiver, toute la bataille,
tous les nids du fer mouillé,
dans ta fermeté traversée d'air,
dans ta ville sylvestre s’élèvent.
La prison reniée des pierres,
les fils submergés de l'épine,
font de ta chevelure barbelée
un pavillon d'ombres minérales.
Pleur hérissé, éternité de l'eau,
montagne d' écailles, foudre de fers,
ta maison tourmentée se construit
avec des pétales de pure géologie.
et te couvre de lèvres détruites :
le printemps de violent arôme brise
sa soif dans ton implacable statue :
et le grave automne attend inutilement
de verser de l'or dans ta stature verte.
Traduction : M C
Merci Araucaria pour votre message,
RépondreSupprimerj'ai appris un mot (le sens de votre nom) et trouvé de nouveaux poèmes où baigner mon coeur.
pourriez vous me donner le texte de ce poeme en espagnol?merci d'avance
RépondreSupprimerchsinfort@sfr.fr