Au Salvador rôde encore la mort
Le sang des paysans disparus
n'a pas séché, le temps ne le sèche pas,
la pluie ne l’efface pas sur les chemins.
les mitraillés furent au nombre de quinze mille.
Martínez s’appelait l'assassin.
Depuis ce temps-là prit un goût de sang
au Salvador la terre, le pain et le vin.
Pablo Neruda dans Canción de gesta, 1960, Traduction de M C
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