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l'ancien ambassadeur du Mexique au Chili Gonzalo Martinez Corbalá.
Photo Carlos Cisneros / La Jornada
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Selon la version officielle, l'écrivain-diplomate Neruda, ami d'Allende, est décédé peu après le 23 septembre, d'une aggravation d'un cancer de la prostate, dans une clinique de Santiago où il avait été hospitalisé.
Début mai, l'ancien secrétaire et chauffeur de Neruda, Manuel Araya, a affirmé qu'il avait été assassiné pour éviter qu'il ne devienne, depuis l'exil, un opposant de renom à la dictature qui a duré jusqu'en 1990.
Selon Araya, qui était au chevet du poète les derniers jours, Neruda lui avait confié avoir été alarmé par une mystérieuse piqûre administrée en pleine nuit par un médecin de la clinique.
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LE CHAGRIN DE TOUT UN PEUPLE LORS DES FUNERAILLES DE PABLO NERUDA, A SANTIAGO DU CHILI, LE 23 SEPTEMBRE 1973 PHOTO MARCELO MONTECINOS |
Un autre témoignage, celui de l'ancien ambassadeur du Mexique au Chili Gonzalo Martinez, qui avait rendu visite à Neruda la veille de sa mort, a accentué le doute, a déclaré l'avocat du PC Eduardo Contreras.
Selon ce diplomate, Neruda, loin d'un état clinique désespéré, "avait pu discuter tranquillement, se déplacer dans sa chambre, échanger des opinions politiques, évoquer les choses qu'il entendait emmener au Mexique", pour lequel il venait d'obtenir un laissez-passer.
"Ces conjectures et témoignages obligent à déposer une plainte, d'un point de vue éthique, moral et juridique", afin de faire la lumière sur la mort du poète, a expliqué Contreras.
Teillier a insisté sur le "devoir moral" d'enquêter sur Neruda, "dans un contexte où commencent à s'éclaircir plusieurs décès", en référence aux procédures ouvertes depuis deux ans sur les morts d'un ministre d'Allende, José Toha (1974), de l'ancien président Eduardo Frei Montalva (1982) et d'Allende lui-même.
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