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MARCOS ANA DANS LA PRISON DE PORLIER (MADRID) EN 1939 |
COUVERTURE DE «VALE LA PENA LUCHAR» (CELA VAUT LA PEINE DE LUTTERR) |
Affilié très jeune au Parti communiste, il s'était enrôlé dans le camp républicain pendant la guerre civile. Après la victoire du camp nationaliste, il avait été arrêté à Madrid. Condamné à mort par deux fois, sa peine avait été commuée en réclusion. Le jeune détenu avait alors commencé à écrire des livres de poésie tel que «España a tres voces» (L'Espagne à trois voix), qui allaient lui valoir les éloges de Pablo Neruda ou de Rafael Alberti.
Exilé à Paris
RAFAEL ALBERTI ET MARCOS ANA DANS LE «PORT DE SANTA MARÍA»
VILLE D'ESPAGNE, DANS LA PROVINCE DE CADIX
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Réagissant à son décès, le dirigeant du parti antiaustérité Podemos, Pablo Iglesias l'a salué sur Twitter comme «un héros du peuple», ajoutant «tu fais la fierté de tes camarades et la nôtre».
En 2007, Marcos Ana avait publié des mémoires intitulées Dites-moi à quoi ressemble un arbre!, puis en 2013, un livre dédié à la jeunesse confrontée à la crise économique, Vale la pena luchar (Cela vaut la peine de lutter).
Très en forme à 95 ans, il avait donné en 2015 une interview vidéo au journal en ligne eldiario.es, dans laquelle il rappelait n'avoir jamais été un «partisan de la vengeance»!
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