dimanche 1 avril 2018

LE VOYAGEUR

HOMMAGE AU GRAND POÈTE NERUDA, EN MUSIQUE LATINO

HOMMAGE AU GRAND POÈTE NERUDA, EN MUSIQUE LATINO. Vous spectateurs qui ne connaissez rien des rivages du sud du Pacifique et qui n’avez jamais vu les étoiles au-dessus de Temuco ou de l’île Noire, vous qui n’avez pas foulé les montagnes jaunes du Chili et qui ne vous êtes pas assis sur une place de Valparaiso un soir de chaleur, quand résonnent au loin les sons du Bandonéon, venez découvrir le cheminement de l’homme et du plus grand poète sud-américain. Entendez s’élever avec puissance son grand Canto Général, écrit en fuite pendant les temps furieux....                                

Certes, si l’homme est célèbre par son prix Nobel de littérature en 1971, son oeuvre reste souvent peu connue, et pour ceux qui entreront pour la première fois dans le vaste monde Nérudien, l’étonnement sera au bout du spectacle !

C’est le thème du voyage qui s’est imposé comme fil conducteur, guide émerveillé dans le choix d’une oeuvre foisonnante. L’inspiration principale vient de deux pièces majeures de l’auteur : l’une en prose « j’avoue que j’ai vécu » et l’autre en vers « Canto General », considéré comme son chef-d’oeuvre et le sommet poétique qui allait imposer au monde le génie de Neruda. L’opposition des rythmes de l’une et l’autre, soutenus par les voix de trois comédiens et magnifiés par le bandonéon et la guitare, cherche à retraduire l’émotion première éprouvée à la lecture de ces textes si différents. Trois voix, trois interprétations de Neruda pour la rencontre d’un seul poète qui a rêvé d’un monde plus juste et plus beau.

Quittant sa terre natale chérie et ses incroyables boues hivernales, Neruda nous embarque dans ses premières découvertes, craintes, frayeurs et enthousiasmes.
La plume hallucinée décrit la pluie australe, les chemins de terre rouge, les villes étrangères.

Elle s’enivre de mots puis repart vers les mers, dans les horizons lointains de l’Orient... elle s’égare vers l’île de Pâques, puis se révolte dans Canto General avant de s’apaiser dans la contemplation des lumières de Valparaiso. Et toujours, la femme aimée...

C’est une vision impressionniste de Neruda qui a été imaginée, avec cinq artistes sur le plateau. Cette vision d’une beauté qui n’a cessé de hanter Neruda dans toute son oeuvre.

FRANÇOISE PETIT

Elle commence en 1980 une carrière de metteur en scène et signe les réalisations suivantes à Lyon et Paris : Le mariage de Figaro de Beaumarchais et Trente millions de Gladiator d’Eugène Labiche aux Amandiers de Nanterre. Une journée particulière d’Ettore Scola au Théâtre de la Ville, Samedi, dimanche et lundi d’Eduardo de Filippo et la Servante maîtresse de Pergolèse au Théâtre du 8ème avec l’Opéra de Lyon. Au terme du contrat de six ans au CDN de Lyon, Françoise Petit est invitée à réaliser des mises en scène dans différents théâtres : à Anvers, au Théâtre des Célestins, puis une création en Suisse Les Enchaînés de O’Neil, reprise au Théâtre Renaud-Barrault à Paris.

Depuis les années 2000, on la retrouve dans de nombreux spectacles, dont une création au festival de Cracovie, puis au théâtre du Rond-Point à Paris dans Une nuit de Casanova, un opéra-jazz, L’Archipel de François Mechali, direction Philippe Nahon au festival de Picardie, le Faiseur de Balzac avec Jean-François Balmer au Théâtre des Célestins à Lyon.


En 2011/2012, elle créée à la Scène Nationale les Gémeaux à Sceaux, le spectacle Voyage au bout de la nuit de Céline, avec une reprise au Théâtre de l’oeuvre à Paris, pour 100 représentations. Elle participe enfin à l’adaptation et fait la mise en scène du spectacle Le voyageur, sur les textes et la poésie de Pablo Neruda, dont la création à eu lieu à Nouméa en 2014.

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