Le 11 septembre 1973, il est alité quand il apprend le coup d’Etat militaire et essaie de capter les informations à la radio. Sa femme, Mathilde, cherche à le tranquilliser. Il répond : « C’est le fascisme ! » Trois jours avant sa mort il dicte les pages finales de ses mémoires pour condamner le coup d’Etat, pas seulement les militaires, mais aussi les Etats-Unis, le gouvernement Nixon et les civils qui ont trahi la démocratie pour perpétrer un massacre. Il a combattu jusqu’à son dernier souffle. Il a alors la force, l’énergie, pour écrire des choses qu’il jugeait d’une extrême importance. Et les funérailles de Neruda ont été la première manifestation antifasciste, à un moment où les morts et les disparus se comptaient par milliers. Il y a eu des gens courageux pour l’accompagner jusqu’au bout de son voyage en chantant l’Internationale et ceci : «Pablo Neruda, présent maintenant et toujours/ Salvador Allende, présent maintenant et toujours/ Victor Jara, présent maintenant et toujours.» Douze jours après le putsch de Pinochet, c’était le premier acte de rébellion contre la dictature.
Scènes de rue en 1973 dans le CHILI de la junte : autodafé de livres "subversifs" et enterrement de Pablo NERUDA (le 23.09.1973) sous le regard "vigilant" des militaires...
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