mardi 15 décembre 2009

Histoire naturelle, Pline l’ancien

Voyez encore : ils sont rayés, chevelus, crêpés, cannelés, divisés en dents de peigne, imbriqués, réticulés, étendus en ligne oblique ou en ligne droite, ramassés, allongés, tortueux, à valves attachées par une charnière peu étendue, réunies sur tout un côté, entr'ouvertes comme si elles allaient se choquer pour applaudir, contournées en forme de cor. Les coquilles dites de Vénus (XXXIII, 53, 7) naviguent, et, présentant au vent leur partie concave, elles font voile sur la surface des mers. Les peignes sautent, voltigent hors de l'eau; ils se servent, eux aussi, de leur coquille comme d'une barque.
Texte français
Paris : Dubochet, 1848-1850.édition d'Émile Littré

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