peut-être ton cœur entend-il éclore la rose
d'hier, la dernière rose d'hier, la rose nouvelle.
Repose doucement, ma sœur.
tu as mis une nouvelle robe de semence profonde
et ton doux silence s'emplit de racines.
Tu ne dormiras pas en vain, ma sœur.
D'abeille, d'ombre, de feu, de neige, de silence, d'écume,
d'acier, de contour, de pollen, a été construit ton inflexible,
ton doux profil.
montre encore la plume et l'âme ensanglantée
comme si tu pouvais, ma sœur, te lever,
en souriant sur la boue.
dans ma patrie de neige afin que ni l'assassin,
ni le chacal, ni le traître ne touche à ta pureté :
là tu seras tranquille.
de grand qui vient de la steppe, du Don, du froid?
Entends-tu un pas résolu d'un soldat dans la neige ?
Ma sœur ce sont tes pas.
avant que les roses d'hier ne soient détruites,
ceux d'un jour passeront, demain,
où brûle ton silence.
sœur.
Les chants de ta bouche avancent chaque jour
dans la bouche du peuple glorieux que tu aimais.
Ton coeur était courageux.
poussiéreuses, quelque chose se dit et arrive,
quelque chose revient dans la flamme de ton peuple doré,
quelque chose s'éveille et chante.
ton nom,
ceux qui de toutes parts, de l'eau et de la terre,
taisent et disent avec ton nom d'autres noms.
Car le feu ne meurt pas.
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