Pablo Neruda


Citation de Pablo Neruda

mardi 11 septembre 2012

REVUE NERUDIANA N° 12

Revue Nerudiana N° 12, Dic...  

Publié par Araucaria à 00:25 Aucun commentaire:
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jeudi 12 juillet 2012

AUTORRETRATO

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PORTRAIT DE PABLO NERUDA;
 PHOTO SARA FACIO  ISLA NEGRA 1969. 

Por mi parte, soy o creo ser duro de nariz,
mínimo de ojos, escaso de pelos
en la cabeza, creciente de abdómen,
largo de piernas, ancho de suelas,
amarillo de tez, generoso de amores,
imposible de cálculos,
confuso de palabras,
tierno de manos, lento de andar,
inoxidable de corazón,
aficionado a las estrellas, mareas,
maremotos, administrador de
escarabajos, caminante de arenas,
torpe de instituciones, chileno a perpetuidad,
amigo de mis amigos, mudo
de enemigos,
entrometido entre pájaros,
mal educado en casa,
tímido en los salones, arrepentido
sin objeto, horrendo administrador,
navegante de boca
y yerbatero de la tinta,
discreto entre los animales,
afortunado de nubarrones,
investigador en mercados, oscuro
en las bibliotecas,
melancólico en las cordilleras,
incansable en los bosques,
lentísimo de contestaciones,
ocurrente años después,
vulgar durante todo el año,
resplandeciente con mi
cuaderno, monumental de apetito,
tigre para dormir, sosegado
en la alegría, inspector del
cielo nocturno,
trabajador invisible,
desordenado, persistente, valiente
por necesidad, cobarde sin
pecado, soñoliento de vocación,
amable de mujeres,
activo por padecimiento,
poeta por maldición
y tonto de capirote.


Autorretrato de Pablo Neruda en « Retratos y autorretratos », de Alicia d’Amico et Sara Facio, Ediciones Crisis, Buenos Aires, 1973.


Publié par Pablo Neruda à 23:18 Aucun commentaire:
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mardi 5 juin 2012

PROSE DE PABLO NERUDA






Photos Manuel Toledo





  • La Clef


  • Parlant en prose sur Cuba


  • Mission d'amour


  • «Faites venir des espagnols»


  • Les ennemis littéraires : Paseyro


  • Les Vers du Capitaine


  • Nazim Hikmet


  • Le Winnipeg et Autres Poèmes


  • Discours de Neruda à l’UNESCO 1972


  • La forêt chilienne


  • Évocation de Tina Modotti


  • Fidel Castro


  • Ma rencontre avec Che Guevara


  • La lettre des cubains


  • Ambassadeur à Paris


  • Salvador Allende





  • Publié par Araucaria à 08:55 Aucun commentaire:
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    POÈMES DE PABLO NERUDA

     



      • Amor américa (1400) 


      • Ode à Federico García Lorca


      • Entrée dans le bois

      • Je demande le silence

      • Mission d'amour

      • Le Sud de l'Océan

      • Sonnet VIII

      • Sonnet XXIV

      • Sonnet LXXXI

      • Sonnet XCII

      • Autoportrait

      • Père du Chili

      • Tremblements de terre

      • Au Salvador, la mort

      • Un chant pour Bolivar

      • Ode au chat

      • Ton rire

      • La Geste

      • Dansant avec les Noirs

      • A Fidel Castro

      • L'Ennemi, Charles Baudelaire

      • Naissance

      • Le livre des questions

      • La rose détachée

      • Silence je vous prie

      • Le Paresseux

      • Barcarolle

      • Unité

      • Araucaria

      • Poème 1

      • Madrid 1936

      • J'aime la mansuétude

      • J'explique certaines choses

      • Tina Modotti est morte

      • Incitation au nixonicide et éloge de la révolution chilienne

      • À Miguel Hernandez, assassiné dans les prisons de d'Espagne

      • Sonnet des erreurs

      • Toros


    Publié par Araucaria à 08:35 Aucun commentaire:
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    lundi 4 juin 2012

    HASTACIEL

    Considerado el último Poema de Pablo Neruda 
     
    Hastaciel dijo labla en la tille palille
    cuandokán cacareó de repente
    en la turriamapola
    y de plano se viste la luna del piano
    cuando sale a barrer con su pérfido párpado
    la plateada planicie del pálido plinto
    .




    « Hastaciel » Poema manuscrito de Pablo Neruda encontrado en su último cuaderno por su viuda Matilde Urrutia, quien lo publicó en El fin del viaje, Editorial Seix Barral, Barcelona, 1982.
    Publié par Araucaria à 22:43 Aucun commentaire:
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    PADRE DE CHILE

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    LUIS EMILIO RECABARREN SERRANO,
    NÉ À VALPARAÍSO LE 6 JUILLET 1876  ET MORT
    À SANTIAGO DU CHILI, LE 19 DÉCEMBRE 1924, 
    FUT UN  OUVRIER TYPOGRAPHE, SYNDICALISTE
    ET HOMME POLITIQUE CHILIEN. IL EST CONSIDÉRÉ 
    LE PÈRE DU MOUVEMENT OUVRIER AU CHILI.
    PHOTO MEMORIA CHILENA
    Recabarren, hijo de Chile,
    padre de Chile, padre nuestro,
    en tu construcción, en tu línea
    fraguada en tierras y tormentos
    nace la fuerza de los días
    venideros y vencedores.

    Tú eres la patria, pampa y pueblo,
    arena, arcilla, escuela, casa,
    resurrección, puño, ofensiva,
    orden, desfile, ataque, trigo,
    lucha, grandeza, resistencia.

    Recabarren, bajo tu mirada
    juramos limpiar las heridas
    mutilaciones de la patria.

    Juramos que la libertad
    levantará su flor desnuda
    sobre la arena deshonrada.

    Juramos continuar tu camino
    hasta la victoria del pueblo.



    dans Canto general,  De « Crepusculario » a « Las uvas y el viento ». 1923-1954,  (Obras completas, tomo I) page 556, Edición de Hernán Loyola. Galaxia Gutemberg, Barcelona, 1999. 


    Publié par Araucaria à 13:46 Aucun commentaire:
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    dimanche 13 mai 2012

    À LA MÉMOIRE DE RAFAEL ALBERTI, MIGUEL HERNANDEZ ET PABLO NERUDA

    LA BANNIÈRE DU SITE WEB CUBA POESÍA

    C’est par ces paroles que la Déclaration du Festival international de Poésie de La Havane – dont la 16e édition a été annoncée en conférence de presse – appelle les poètes et les intellectuels à dénoncer le gouvernement espagnol actuel qui prétend effacer les noms des poètes espagnols Rafael Alberti et Miguel Hernandez et du Chilien Pablo Neruda des institutions et des rues espagnoles qui portent leurs noms.

    Signée par les poètes Aitana Alberti, fille de Rafael Alberti ; Pablo Armando Fernandez ; Nancy Morejon ; César Lopez ; Rogelio Martinez Furé ; Lina de Feria, Alex Pausides et Luis Garcia Montero, (Espagne), la déclaration condamne « cette tentative d’extirper, de soustraire de l’imaginaire populaire la trace de poètes dont certains sont considérés comme les plus importants du 20e siècle de langue espagnole. Et avec eux des acteurs, des hommes politiques, des militants qui ont combattu pour la libération de l’homme ».
    PORTRAIT D'ANTONIO MACHADO « LES POÈTES, QUEL QUE SOIT LE LIEU ET L’ÉPOQUE, NE SONT QUE LE FRÉMISSEMENT HUMBLE OU DÉVASTATEUR DE LEUR PEUPLE » 
    Reprenant les paroles – citées dans la Déclaration – du poète espagnol Antonio Machado, selon lequel « les poètes, quel que soit le lieu et l’époque, ne sont que le frémissement humble ou dévastateur de leur peuple », le Festival de poésie de La Havane accueillera pour cette occasion plus de 200 poètes de 40 pays, parmi lesquels le Chilien Omar Lara.

    Des intellectuels cubains participeront à plusieurs actions poétiques. On doit souligner la performance internationale Parole du monde, convoquée depuis Montréal, Medellin, Cagliari, et La Havane, dont le point de rencontre sera la Basilique mineure de Saint-François d’Assises, à laquelle viendront se joindre des centaines de participants venus du monde entier.

    Au programme du festival, la tenue du 5e Congrès du projet Culturel Sud, qui se propose de développer un circuit alternatif de création et de promotion d’un art engagé dans la lutte pour la justice et l’exercice de la liberté face à l’hégémonie mondiale actuelle.

    Lectures de poèmes, expositions et concerts sont prévus dans toutes les communes de la capitale, ainsi que le lancement du Projet communautaire itinérant CubaPoesia qui étendra ses activités aux provinces de Pinar del Rio, de Mayabeque, d’Artemisa, de Villa Clara, de Cienfuegos, de Sancti Spiritus, de Ciego de Avila et d’Holguin.

    D’autres moments importants à ne pas manquer: la Rencontre mondiale des Poètes pour la paix, l’hommage pour le centenaire de Virgilio Piñera, la remise des prix Wolsan-Cuba Poesia, le prix Rafael Alberti et l’attribution la distinction Cuba Poesia.

    Publié par Araucaria à 02:23 Aucun commentaire:
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    vendredi 13 avril 2012

    UN JUGE CHILIEN DEMANDE LE RAPPORT DE L'HOSPITALISATION DE PABLO NERUDA À PARIS

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    LE POÈTE CHILIEN ET AMBASSADEUR EN FRANCE PABLO NERUDA À PARIS LE 21 OCTOBRE 1971.  PHOTO RDA/GETTY IMAGES

     « Le rapport des services médico-légaux est terminé et ses conclusions indiquent que pour donner une réponse définitive sur la nécessité d'une exhumation, il faut être en possession des informations concernant l'hospitalisation en France de Don Pablo Neruda », a déclaré le juge à Radio Cooperativa.

     « Apparemment, il aurait subi une intervention chirurgicale à Paris et nous essayons de voir si nous pouvons avoir les détails médicaux de cette hospitalisation », a précisé le juge.

    Neruda, ambassadeur du Chili en France entre 1970 et 1973, est, selon la version officielle, mort d'une aggravation d'un cancer de la prostate le 23 septembre, 12 jours après le putsch contre son ami le président socialiste Salvador Allende.

    Mais de récents témoignages ont remis en cause cette version et évoqué un assassinat commandité par la dictature d'Augusto Pinochet, pour éviter que Neruda, membre du Parti communiste, ne devienne, de l'exil où il s'apprêtait à partir, un opposant de prestige.

    Le Parti communiste du Chili a le premier saisi la justice pour qu'elle fasse exhumer le corps du poète, afin d'éclaircir les circonstances de sa mort, dont les communistes sont de plus en plus convaincus qu'il s'agit d'un meurtre.

    L'avocat du PCC Eduardo Contreras a déposé une requête pour obtenir l'exhumation des restes de Pablo Neruda affirmant que  « l'enquête a déjà permis d'établir que Neruda n'est pas mort d'un cancer de la prostate comme le dit le certificat de décès, mais d'un arrêt cardiaque ».

    Un témoin clef, l'ancien secrétaire de Neruda, Manuel Araya affirme que son patron, hospitalisé, a reçu une mystérieuse injection dans les heures ayant précédé sa mort.

    La justice a récemment revisité les circonstances de morts survenues sous la dictature: elle a exhumé la dépouille d'Allende en mai, pour déterminer s'il s'était suicidé ou avait été assassiné au cours du coup d'Etat du 11 septembre 1973. Une expertise médicale a conclu au suicide.

    Une autre enquête vise à examiner les circonstances de la mort d'un autre opposant, l'ancien président (1964-70) Eduardo Frei Montalva, qui s'est éteint en 1982 après une opération bénigne.
    Publié par Araucaria à 09:17 Aucun commentaire:
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    jeudi 1 mars 2012

    PAGE D'ACCUEIL

    PAGE D'ACCUEIL
    Publié par Araucaria à 10:27 Aucun commentaire:
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    HOMMAGE À PABLO NERUDA À DEUX-SÈVRES

    Le tout réparti dans 3 villes et une multitude de lieux, des plus classiques comme les bibliothèques et les collèges aux plus insolites comme les gares de Thouars et de Niort et la prison de Niort. Cette profusion ouvre à tous l'univers poétique d'un écrivain humaniste qui, du franquisme à Pinochet, n'eut de cesse de chanter la liberté universelle.
    TÉLÉCHARGEZ LE CATALOGUE DE L'EXPOSITION 


    Publié par Araucaria à 10:06 Aucun commentaire:
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    dimanche 19 février 2012

    LA LLAVE

      [ PINCHAR LA IMAGEN PARA AMPLIAR ]

    COUVERTURE D'UNE MAISON DANS LE SABLE


    Pierdo la llave, el sombrero, la cabeza! La llave es la del almacén de Raúl, en Temuco. Estaba afuera, inmensa, perdida, indicando a los indios el Almacén « La Llave ». Cuando me vine al Norte se la pedí a Raúl, se la arranqué, se la robé entre borrasca y ventolera. Me la llevé a caballo hacia Loncoche. Desde allí la llave, como una novia blanca, me acompañó en el tren nocturno. 

    Me he dado cuenta de qué cuanto extravío en la casa se lo ha llevado el mar. El mar se cuela de noche por agujeros de cerraduras, por debajo y por encima de puertas y ventanas.

    Como de noche, en la oscuridad, el mar es amarillo, yo sospeché sin comprobar su secreta invasión. Encontraba en el paragüero, o en las dulces orejas de María Celeste gotas de mar metálico, átomos de su máscara de oro. Porque el mar es seco de noche. Guardó su dimensión, su poderío, su oleaje, pero se transformó en una gran copa de aire sonoro, en un volumen inasible que se despojó de sus aguas. Por eso entra en mi casa, a saber qué tengo y cuánto tengo. Entra de noche, antes del alba: todo queda en la casa quieto y salobre, los platos, los cuchillos, las cosas .restregadas por su salvaje contacto no perdieron nada, pero se asustaron cuando el mar entró con todos sus ojos de gato amarillo.

    Así perdí la llave, el sombrero, la cabeza.

    Se los llevó el océano en su vaivén. Una nueva mañana los encuentro. Porque me los devuelve una ola mensajera que deposita cosas perdidas a mi puerta.

    Así, por arte de mar la mañana me ha devuelto la llave blanca de mi casa, mi sombrero enarenado, mi cabeza de náufrago.

    Una casa en la arena, dans « De Arte de pájaros a El mar y las campanas ». 1966-1973, page 107, Obras completas, tomo III. Galaxia Gutemberg, Barcelona, 2002. 
    Publié par Araucaria à 22:22 Aucun commentaire:
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    LA CLEF

    PHOTO SARA FACIO

    Comme de nuit, dans l'obscurité, la mer est jaune, j'ai soupçonné sans vérifier sa secrète invasion. Je trouvais dans le porte-parapluie, ou dans les douces oreilles de Marie Céleste des gouttes de mer métallique, atomes de son masque d'or. Parce que la mer est sèche de nuit. Elle a gardé sa dimension, son pouvoir, sa houle, mais elle s'est transformé en grande coupe d'air sonore, en un volume insaisissable qui s'est dépouillé de ses eaux. C’est pourquoi elle entre dans ma maison pour savoir ce que j'ai et combien j'ai. Elle entre de nuit, avant l'aube : tout reste dans la maison tranquille et saumâtre, les assiettes, les couteaux, les choses frottées par son contact sauvage n'ont rien perdu, mais elles ont eu peur quand la mer entra avec tous ses yeux de chat jaune.

    C’est ainsi que j'ai perdu la clef, le chapeau, la tête.

    L'océan les a emportés dans son va-et-vient. Un nouveau matin je les trouve. Parce qu’ils me sont rendus par une vague messagère qui dépose des choses perdues à ma porte.

    Ainsi, par art de mer le matin m'a rendu la clef blanche de ma maison, mon chapeau ensablé, ma tête de naufragé.




    Una casa en la arena, dans « De Arte de pájaros a El mar y las campanas ». 1966-1973, page 107, Obras completas, tomo III. Galaxia Gutemberg, Barcelona, 2002. Traduction M.C.
    Publié par Araucaria à 22:06 1 commentaire:
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    vendredi 10 février 2012

    UNE MAISON DANS LE SABLE

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    PABLO NERUDA À  ISLA NEGRA
    PAR SERGIO LARRAIN
    Né en 1931 à Santiago du Chili, il fait ses premiers pas dans la photographie en 1949.

    Photographe engagé, il consacre très tôt ses travaux au témoignage de la pauvreté et de la misère, comme on le voit dans le projet qu’il a mené auprès des enfants vivant sur les bords du fleuve Mapocho.


    PABLO NERUDA À ISLA NEGRA, SUR LA COTE PACIFIQUE CHILIENNE,
    PHOTOGRAPHIE PAR SERGIO LARRAIN DANS LES ANNEES 60.


    Il jouit très vite d’une renommée internationale : le Musée d’Art Moderne de New York  acquiert certaines de ses photographies. Il part en Angleterre où il réalise en 1959 le projet « London », qui sera publié en 1998 aux éditions Hazan, et qui propulse sa carrière. Grâce à l’aide du français Henri Cartier-Bresson, il entre à l’agence Magnum cette même année et devient membre à part entière en 1961.
    PABLO NERUDA À  ISLA NEGRA PAR SERGIO LARRAIN
    En 1961, le poète chilien Pablo Neruda l'invite à travailler à sa maison d'Isla Negra, collaboration qui s'étendra sur plusieurs années.

    En 1965, ce Valparaíso fabuleux sera publié dans le mensuel zurichois DU, accompagnée d’un texte de son ami Pablo Neruda, ondulant dans le port, «navire échoué mais vivant».

    COUVERTURE D'UNE MAISON DANS LE SABLE

    En 1966, il publie aux éditions Lumen avec le poète Pablo Neruda l’œuvre Una casa en la arena (Une maison dans le sable) qui consiste en une description poétique et photographique de la maison du poète chilien à Isla Negra et de son environnement. L’océan, les pierres, la végétation, les collections du poète y sont chantés à travers des poèmes illustrés par l’œil perspicace de Sergio Larraín.

    VALPARAISO, TEXTES DE PABLO NERUDA, PHOTOGRAPHIES DE SERGIO LARRAIN, ÉDITIONS HAZAN, PARIS, 1991. UNE COUVERTURE MINIMALISTE ET DÉPOUILLÉE REPREND DANS SON GRAPHISME LE THÈME DES COLLINES DE LA VILLE DE VALPARAISO, SES ESCALIERS, ET AUSSI SON FUNICULAIRE TYPIQUE QUI DESSERT DES HAUTEURS PEUPLÉES SUSPENDUES SUR L’OCÉAN. VALPARAISO, « ENFONCÉ VERS LE HAUT », COMME L’A CHANTÉ NICANOR PARRA, AUTRE VOIX MAJEURE DANS UN PAYS DE POÈTES.

    Une réédition de Valparaíso ─ouvrage photographique de Larraín avec des textes de Neruda─ est parue aux éditions Hazan en 1991, témoignage d’une longue amitié et de la féconde collaboration entre le photographe et le prix Nobel de littérature.
    Publié par Araucaria à 17:13 1 commentaire:
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    jeudi 19 janvier 2012

    QUI A EMPOISONNÉ NERUDA ? ET QUI NE VOUDRAIT PAS LE SAVOIR ?


    Nous y sommes donc. Manuel Araya, assistant du poète, a eu beau se faire traiter de chauffeur, dans une vaine tentative pour le décrédibiliser, il n'en a pas moins fait voler en éclat les certitudes du Chili. « Pablo Neruda disposait d'une grande influence dans le monde. Il voulait appeler les intellectuels et les présidents du monde à l'aider dans sa volonté de restaurer la démocratie dans le monde. »

    Si les soupçons ont perduré durant des dizaines d'années, c'est désormais un assassinat par empoisonnement que l'on soupçonne, alors que le poète s'apprêtait à fuir le pays. En 24 heures, le Chili était passé sous la gouvernance d'Augusto Pinochet, et 12 jours plus tôt, c'est Salvador Allende qui passait l'arme à gauche.

    Le juge d'instruction en charge de l'affaire n'a pas encore statué sur la demande d'exhumation. La veuve de l'écrivain, et la fondation qui porte son nom réfutent d'ailleurs la théorie d'un meurtre. Et quarante ans plus tard, difficile de savoir si un médecin a bien administré une dose mortelle au patient qu'il était censé soigner.

    La coïncidence est troublante, explique l'ancien assistant, Manuel Araya : Neruda se plaint de douleurs, on vient lui administrer une dose d'analgésique - du Dipirona - qui finit par le tuer..? De quoi agrémenter la théorie du complot qui plane, évidemment, et agiter plus encore les doutes sur le gouvernement Pinochet, qui avait tout intérêt à se débarrasser de l'auteur.

    Pour le docteur Sergio Draper, à l'origine de la décision, il est honteux qu'après toutes ces années on le mette en accusation. « Je n'ai rien été de plus qu'un messager. Il est scandaleux que nous soyons encore constamment soupçonnés. »

    D'autant plus qu'après tout ce temps, trouver des traces de produits toxiques encore présentes dans un corps qui doit approche de la décomposition, relève de la gageure médicale. « C'est une chose de détecter une substance. Une autre de montrer qu'elle existe en quantité suffisante pour entraîner la mort. Il est difficile de déterminer si une certaine quantité a été mortelle ou thérapeutique », explique à l'AP le docteur Luis Ravanal, expert en médecine légale.

    Dans tous les cas, les uns et les autres semblent s'accorder : Neruda n'est pas mort d'un cancer, comme l'histoire réécrite par le dictateur a voulu le faire croire. Au moment de son décès, le poète pesait encore 100 kg, et bien qu'ayant maigri, du fait d'une mauvaise nutrition, il était encore un homme résistant et solide - en dépit de ses 69 ans.

    Chose étonnante, la fondation aujourd'hui souhaiterait plutôt que l'on n'insiste pas trop sur cette époque, ces circonstances, et que l'on ne tente pas de démêler le vrai du faux. Pour eux Manuel Araya, par qui les soupçons ont commencé, n'était après tout que son chauffeur - argument déjà déployé pour tenter de le confiner à un rôle mineur dans toute cette quête de la vérité.

    Et la Fondation de confirmer que Neruda, selon elle, est bien mort de causes naturelles.

    Une attitude étrange, voire incompréhensible...
    Publié par Araucaria à 19:00 Aucun commentaire:
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    mardi 17 janvier 2012

    LA POÈTE CHILIEN PABLO NERUDA A-T-IL ÉTÉ EMPOISONNÉ?

    Il était âgé de 69 ans et souffrait d'un cancer de la prostate lorsqu'il s'est éteint, exactement 12 jours après le brutal coup d'État au cours duquel son ami proche, le président socialiste Salvador Allende, a été tué.

    Selon la version officielle, Pablo Neruda est mort de causes naturelles.

    Certains Chiliens remettent en question depuis des années cette version des faits, soupçonnant plutôt que le régime de Pinochet y serait pour quelque chose.

    Ces doutes pourraient revenir à l'avant-scène de l'actualité chilienne puisque le Parti communiste du Chili a demandé que la dépouille de Pablo Neruda soit exhumée afin de vérifier si les allégations à l'effet que le poète aurait été empoisonné s'avèrent.

    Le juge qui enquête sur le décès de M. Neruda pourrait ordonner à tout instant que l'on procède à l'exhumation du corps.

    L'avocat du Parti communiste, Eduardo Contreras, croit que le poète a été assassiné. Manuel Araya, qui a été chauffeur, garde du corps et assistant de Pablo Neruda au cours de l'année de sa mort, partage le même avis, et ce, même si la théorie de l'assassinat a été écartée par la veuve du défunt écrivain et par sa propre fondation.

    Mais depuis environ 40 ans, Manuel Araya n'en démord pas: il soutient qu'un médecin, qui n'était pas le médecin habituel de Pablo Neruda, a injecté au poète une dose létale de poison à la clinique Santa Maria ou qu'il a ordonné à quelqu'un d'autre de le faire.

    En entrevue avec l'Associated Press, M. Araya a raconté la dernière journée de son ancien patron à la clinique, où il était traité pour son cancer, pour une phlébite et pour un problème à une hanche.

    Manuel Araya l'avait accompagné à la clinique à titre de garde du corps avant son départ prévu du Chili. Il n'était pas à la clinique médicale lorsque M. Neruda aurait reçu l'injection qui lui aurait été fatale, mais il affirme qu'une infirmière lui a fait le récit des événements.

    «Comme par hasard», dit-il avec sarcasme, le docteur Sergio Draper «passait dans le couloir lorsqu'une infirmière l'a accroché pour lui dire que Neruda souffrait beaucoup. Et ce docteur, dans toute sa gentillesse, lui a alors injecté une dose de Dipirona (un analgésique), et le Dipirona... l'a tué».

    Et pour ajouter à la théorie du complot, c'est dans cette même clinique qu'un autre farouche opposant de Pinochet, l'ancien président Eduardo Frei, aurait lui aussi été empoisonné alors qu'il se remettait d'une chirurgie pour traiter une hernie, en 1982. Un juge a accusé quatre docteurs et deux agents du dictateur de la mort d'Eduardo Frei.

    L'un des médecins qui a été interrogé dans cette affaire, sans avoir été accusé? Sergio Draper, que l'Associated Press n'a pas réussi à joindre.
    Publié par Araucaria à 14:35 Aucun commentaire:
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    vendredi 6 janvier 2012

    PABLO NERUDA A-T-IL ÉTÉ ASSASSINÉ ?

    PABLO NERUDA, LE POÈTE ET ALORS L'AMBASSADEUR CHILIEN EN FRANCE, PARLENT AVEC DES JOURNALISTES À PARIS APRÈS LA DÉSIGNATION DU LAURÉAT DU PRIX NOBEL DE LITTÉRATURE 1971. PHOTO  LAURENT REBOURS
    L’homme de confiance

    Le témoignage du chauffeur a été publié pour la première fois en mai dernier dans le magazine mexicain Proceso. Le Parti communiste du Chili (PCC), au sein duquel militait Neruda, a aussitôt déposé une plainte pour que les causes du décès soient établies. La justice a jugé la plainte recevable et le juge Mario Carroza, qui a instruit des affaires liées aux droits de l’homme au Chili, a ouvert une enquête il y a six mois. Le dossier comprend déjà deux volumes de 500 pages. Au quatorzième étage d’un bâtiment du centre de Santiago, le magistrat évoque “l’existence d’éléments permettant de conclure à la véracité des dires d’Araya”. Actuellement, il étudie la possibilité d’exhumer le corps.

    Nous sommes au mois de novembre, un samedi matin printanier à San Antonio, grand port un peu vétuste à 109 kilomètres à l’ouest de Santiago. Manuel Araya habite cette ville côtière avec sa mère de 80 ans. Cette dame craint pour la sécurité de son fils depuis qu’il a parlé, si bien que l’interview a lieu chez un pêcheur ami de la famille. Un portrait d’Allende est accroché au mur. “C’est mon dieu”, avoue la maîtresse de maison. Araya, vêtu d’un costume simple et impeccable, a gardé un souvenir très précis des faits. “Il ne se passe pas un jour sans que je me souvienne de ce qui s’est passé il y a presque quarante ans.” Fils d’un modeste couple de paysans qui ont eu treize enfants, il raconte qu’il est devenu le secrétaire particulier du poète à 26 ans. “Le Parti communiste, où je militais depuis mon plus jeune âge, m’a donné pour mission en novembre 1972 de veiller sur Neruda. Il venait de rentrer au Chili après avoir démissionné du poste d’ambassadeur en France pour raisons de santé.” Le jeune homme s’installe dans la maison de Neruda et de son épouse, Matilde Urrutia, à Isla Negra, pittoresque ville balnéaire des environs de Santiago. Dans cette maison, aujourd’hui transformée en musée, vivaient également la sœur de Neruda et trois autres employés. Au cours de ces quelques mois, Manuel Araya devient l’homme de confiance de l’écrivain. Il lui achète ses journaux et lui sert son petit-déjeuner. Ensemble, ils fréquentent les marchés et visitent les antiquaires. Manuel Araya conduit partout Neruda dans sa voiture, une Citroën.

    Le cancer n’a jamais empêché le poète de mener une vie normale, raconte Araya. “Il pesait près de cent kilos. Il recevait ses amis intellectuels et politiques, ou bien leur rendait visite. Et il n’a jamais cessé d’écrire. Cela n’aurait pas été possible s’il avait été dans un état grave.” De fait, le poète a achevé ses Mémoires, J’avoue que j’ai vécu [Gallimard, coll. Folio, 1987], le 14 septembre 1973, neuf jours avant sa mort. “J’écris ces lignes hâtives pour mes Mémoires trois jours seulement après les faits inqualifiables qui ont emporté mon grand camarade, le président Allende”, note-t-il dans son dernier texte. Ainsi, il travaillait encore malgré la présence des militaires qui avaient investi son domicile au lendemain du coup d’Etat. Neruda était un ami d’Allende et l’un des plus fervents partisans de son gouvernement.

    Retour sur les dernières heures

    Dans la plainte déposée en mai dernier, le Parti communiste chilien reconnaît avoir, dans un premier temps, fait circuler l’idée que le poète était dans un état grave. “Dans le but de le protéger, nous avons fait croire qu’il était plus mal en point qu’il ne l’était en réalité”, précise le document. Le 16 septembre, Luis Echeverría, alors président du Mexique, demande à Gonzalo Martínez Corbalá, son ambassadeur en poste au Chili, d’offrir l’asile politique à l’écrivain et à sa femme. Neruda accepte. “C’est à ce moment-là, raconte Araya, qu’a été organisé le transfert d’Isla Negra à Santiago, d’où il devait partir pour le Mexique avec sa femme. Pour sa sécurité, Neruda fut transporté en ambulance le 19 septembre. Il était accompagné de son épouse. Je les suivais de près, au volant d’une Fiat 125. Le trajet, qui prenait normalement deux heures, a duré six heures. Les militaires nous ont arrêtés à plusieurs reprises, ils cherchaient des armes. Ce fut très humiliant.” Neruda fut admis le jour même à la clinique Santa María, dans la capitale. Selon Araya, il s’agissait d’attendre tranquillement le départ pour le Mexique. Aux dires de Gonzalo Martínez Corbalá, le départ était programmé pour le 22 septembre. “Pablo avait accepté de s’exiler”, expliquait récemment l’ancien ambassadeur dans une interview accordée au quotidien mexicain La Jornada. “A tel point qu’on m’a donné ses bagages et ceux de Matilde, ainsi qu’un paquet contenant le manuscrit de J’avoue que j’ai vécu, écrit à l’encre verte.” Le jour dit, en revanche, quand l’ambassadeur vient les chercher à la clinique pour les conduire à l’aéroport, Neruda lui demande de repousser le voyage au 24. Sans donner d’explication.

    Cette conversation, qui a eu lieu la veille de la mort de Neruda, est devenue un élément clé pour les parties civiles. S’il avait été aussi mal en point qu’on le dit, le poète n’aurait pas pu bavarder longuement avec l’ambassadeur mexicain, font-ils valoir. Martínez Corbalá indique que Neruda “parlait tout à fait normalement”. Mais il affirme, contrairement à ce que dit le chauffeur, que l’écrivain ne pouvait plus tenir debout.

    Manuel Araya se souvient que, le 23 septembre, l’écrivain lui a demandé d’accompagner Matilde à Isla Negra. L’écrivain voulait récupérer certains objets personnels pour les emporter au Mexique. “Vers 16 heures, tandis que nous rangions les affaires, nous avons reçu un coup de téléphone, raconte Araya. C’était Neruda. Il nous demandait de rentrer immédiatement à Santiago, car il se sentait très mal. Il nous a expliqué que, pendant qu’il somnolait, un médecin était entré dans sa chambre et lui avait fait une piqûre. Nous sommes retournés aussitôt à la clinique. Nous l’avons trouvé fiévreux, rouge, enflé.”

    Le chauffeur raconte qu’à ce moment-là un des médecins lui a demandé d’aller acheter un médicament dont le poète avait besoin. “On m’a dit que je ne le trouverais pas dans le centre et que je devais me rendre en banlieue, explique Araya. J’ai trouvé ça bizarre, mais j’ai fait ce qu’on m’a dit. La vie de Neruda était en jeu.” Lors de ce déplacement, deux voitures interceptent son véhicule. Des hommes le font sortir de force. Ils le jettent à terre, le rouent de coups de pieds, et lui tirent une balle en dessous du genou. “Je garde toujours la marque de cette blessure”, précise-t-il, en remontant son pantalon. Ensuite, on l’a emmené au Stade national, l’un des centres d’arrestation et de torture mis en place par la dictature.

    D’après ce qu’a établi le juge Carroza au cours de l’instruction, Araya a quitté la clinique à la demande de l’épouse de Neruda, et non du médecin. Elle l’avait envoyé acheter de l’eau de cologne pour frictionner les jambes du poète qui, à 69 ans, était atteint de goutte. Le magistrat confirme toutefois qu’Araya a bel et bien été arrêté ce jour-là et à cette heure-là. Bien des années plus tard, la veuve du poète évoquait cet épisode dans Mi vida junto a Pablo Neruda [Ma vie avec Pablo Neruda], ses mémoires publiées à titre posthume en 1986 : “Le soir commençait à tomber et mon chauffeur n’était toujours pas revenu […]. Il avait disparu avec notre voiture, et avec lui je perdais la seule personne qui m’accompagnait à toute heure du jour.” A 22 h 30, ce 23 septembre, le poète Pablo Neruda décédait à la clinique Santa María. La presse locale annonça qu’il était mort à cause d’une piqûre. Manuel Araya apprit le décès du poète quelques jours plus tard, alors qu’il était en prison. A sa libération, fin octobre, il pesait 33 kg.

    Reconstituer le dossier médical

    “Pourquoi avez-vous mis trente-huit ans à porter plainte pour cet assassinat présumé ? lui ai-je demandé.

    — Pendant tout ce temps, j’ai frappé à mille portes, répond-il, et personne n’a voulu m’entendre. Après le retour à la démocratie [en 1990], je me suis souvent rendu au siège du Parti communiste du Chili. Mais ils ne m’ont jamais écouté. Tout ce que je veux, c’est que le monde sache que Neruda a été assassiné.”

    Matilde Urrutia, décédée en 1985, a évoqué à plusieurs reprises la cause de la mort du poète. Dans un entretien paru dans quotidien espagnol Pueblo le 19 septembre 1974, elle confie : “La seule vérité, c’est que le choc de la nouvelle [du coup d’Etat] lui a provoqué, à quelques jours de distance, un arrêt cardiaque. Son cancer était presque guéri et nous n’avions pas prévu un dénouement aussi soudain. Il n’a même pas eu le temps de laisser un testament, car la perspective de sa mort lui paraissait encore très lointaine.” Rodolfo Reyes, neveu du poète et représentant légal des héritiers, s’est dit favorable à l’enquête. Le député et président du Parti communiste chilien Guillermo Teillier aussi. “Pinochet a commis des crimes contre des personnes qui auraient pu nuire à la dictature depuis l’étranger, rappelle-t-il, comme le général Carlos Prats à Buenos Aires (1974) et l’ancien ministre de la Défense Orlando Letelier à Washington (1976). Le poète aurait été un formidable représentant de la résistance.” La Fondation Neruda réfute toutefois la thèse de l’homicide : “Rien ne permet d’affirmer que Pablo Neruda soit mort d’autre chose que du cancer avancé dont il était atteint”, a-t-elle fait savoir dans un communiqué.

    Le juge Mario Carroza a déjà interrogé de nombreux témoins, dont Manuel Araya. Dans les prochains jours, il entendra les témoignages de l’ancien ambassadeur du Mexique au Chili et du médecin Sergio Draper, qui s’était occupé de l’écrivain à la clinique Santa María le jour de sa mort.

    Le juge Carroza et son équipe ont aussi tenté de reconstituer le dossier médical de Neruda. Ils ont enquêté au Chili et en France, où il avait été traité pour la première fois pour son cancer. La clinique où il est mort, en revanche, a expliqué qu’elle n’avait pas conservé le dossier de l’écrivain. Quoi qu’il en soit, le juge essaie de réunir le plus d’éléments possibles afin que l’Institut médico-légal décide s’il y a lieu d’exhumer le corps. “Il ne doit plus rester grand-chose de la dépouille du poète, explique Carroza. Compte tenu du temps écoulé, il faut être sûr que cette procédure peut apporter des éclaircissements importants.”

    “Est-il possible qu’on ne sache jamais comment Neruda est mort ? ai-je demandé au juge. — C’est possible, en effet.”
    Publié par Araucaria à 15:23 Aucun commentaire:
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