Citation de Pablo Neruda

mardi 22 mars 2016

MAISON DE LA POÉSIE SOIRÉE DE LECTURE CONSACRÉE À PABLO NERUDA

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PABLO NERUDA  1946. PHOTO LUIS LEMUS
C’est la fondation Pablo Neruda qui, en 2011, a déniché ces vingt et un poèmes écrits entre le début des années 1950 et 1973. Tous sont liés aux grands thèmes de sa poésie : l’amour, sa patrie et sa nature, les voyages, les devoirs du poète… L’édition qui paraît s’avère passionnante puisqu’outre la transcription bilingue, elle reproduit les manuscrits retrouvés. 

Anne Dieusaert, responsable des Éditions Seghers, s’entretiendra avec Jacques Ancet, traducteur, et Serge Martin, poète et universitaire.

Soirée organisée avec le soutien de la Direction des Affaires culturelles du ministère des Affaires étrangères du Chili (Dirac), et de l’Ambassade du Chili en France. 



M° Rambuteau - RER Les Halles

TES PIEDS JE LES TOUCHE DANS L’OMBRE

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LA DÉCOUVERTE COÏNCIDE AVEC LE 110E ANNIVERSAIRE DE SA NAISSANCE
Saluée dans le monde entier comme un événement littéraire de premier ordre, cette découverte consacre Pablo Neruda comme un poète inépuisable par l'ampleur, la force et la postérité de son oeuvre. À la lecture de ces textes écrits entre 1956 et 1973, chacun entendra résonner, par-delà le tombeau, la voix si puissante et familière de celui qui incarne à jamais une foi inébranlable en l'amour humain.

mardi 1 mars 2016

DÉJEUNER D'HOMMAGE À VICENTE ALEIXANDRE 1935

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DEBOUT DE GAUCHE À DROITE, MIGUEL HERNÁNDEZ, LEOPOLDO PANERO, LUIS ROSALES, ANTONIO ESPINA, LUIS FELIPE VIVANCOS, J.F. MONTESINOS, ARTURO SERRANO PLAJA, PABLO NERUDA ET JUAN PANERO; PUIS PEDRO SALINAS, MARÍA ZAMBRANO, ENRIQUE DÍEZ-CANEDO, CONCHA ALBORNOZ, VICENTE ALEIXANDRE, DELIA DEL CARRIL Y JOSÉ BERGAMÍN QUI SE TROUVENT ASSIS,  GERARDO DIEGO, EST ASSIS SUR LE SOL. 

PHOTOGRAPHIE PRISE LORS DU DÉJEUNER D'HOMMAGE À VICENTE ALEIXANDRE DANS LE RESTAURANT « LE BUENOS AIRES » DE MADRID, LE 4 MAI 1935 LORS DE LA PARUTION EN LIBRAIRIE DE «LA DESTRUCTION, OU L'AMOUR»

«La Destruction, ou l'Amour»
Le titre imprécatoire de ce quatrième livre ne propose pas d'alternance mais une rigoureuse équivalence entre la destruction et l'amour.

Viens, viens mort, amour ; viens vite, je te détruis ; viens car je veux tuer ou aimer ou mourir ou tout te donner ;

Composée en moins d'un an (1932-1933), cette œuvre fait de l'écrivain un homme célèbre. L'Univers y apparaît en genèse, antérieur à toute civilisation. Désordre et profusion vont de pair avec une violente tension vers l'unité. Les amants aspirent à la fusion absolue par la destruction ou l'amour. Un bestiaire particulièrement riche traduit symboliquement l'identité de destin qui unit l'homme à toutes les formes du cosmos ; tigres, lions, scorpions participent à la destruction unique, c'est-à-dire à l'amour universel :

Mort comme la poignée de sable,
 comme l'eau qui dans le trou reste solitaire,
 comme la mouette qui au sein de la nuit
 a la couleur du sang sur la mer qui n'existe pas. […] 


Marie-Claire ZIMMERMANN, « ALEIXANDRE VICENTE - (1898-1984) », Encyclopædia Universalis [en ligne]