Citation de Pablo Neruda

samedi 28 mai 2022

A MI PARTIDO


Me has dado la fraternidad hacia el que no conozco.

Me has agregado la fuerza de todos los que viven.

Me has vuelto a dar la patria como en un nacimiento.

Me has dado la libertad que no tiene el solitario.

Me enseñaste a encender la bondad, como el fuego.

Me diste la rectitud que necesita el árbol.

Me enseñaste a ver la unidad y la diferencia de los hombres.

Me mostraste cómo el dolor de un ser ha muerto en la victoria de todos.

Me enseñaste a dormir en las camas duras de mis hermanos.

Me hiciste construir sobre la realidad como sobre una roca.

Me hiciste adversario del malvado y muro del frenético.

Me has hecho ver la claridad del mundo y la posibilidad de la alegría.

Me has hecho indestructible porque contigo no termino en mí mismo.

Pablo Neruda


lundi 25 avril 2022

LE CONGRÈS DE LA PAIX DANS LA STRATÉGIE COMMUNISTE

LE CONGRÈS DE LA PAIX dans la stratégie communiste

Les organisateurs du congrès mondial des partisans de la paix ont, à la dernière minute, cherché, suivant les mots de M. Laurent Casanova, « à élargir les bases du congrès et invité à une prise de contact plusieurs personnalités connues pour leur action en faveur de la paix : MM. Emmanuel Monnier, Claude Bourdet, Jean Hous, Robert Sarrazac, David Rousset et Paul Froisse. »

Par René FOCH.

ARCHIVES de Le Monde Publié le 21 avril 1949

RENÉ FOCH RÉDACTEUR AU «MONDE» 

Au cours du dialogue M. Laurent Casanova fut amené à faire aux questions précises de MM. David Rousset, Jean Rous et Sarrazac des réponses qui délimitent fort exactement le genre de liberté d'expression dont jouiront au congrès de la paix les voix non communistes.

Désireux de ne pas rompre complètement les ponts, M. David Rousset a cependant demandé aux organisateurs de recevoir au congrès de la paix une délégation du comité qui prépare pour le samedi 30 avril une « journée de résistance à la dictature et à la guerre ». Ce congrès, à son tour, accueillerait les représentants du congrès de la paix.

Cette offre sera-t-elle acceptée et le congrès de la paix laissera-t-il place au dialogue ou sera-t-il une simple manœuvre? C'est la question qui se pose.

Quelle gue soit la réponse il serait injuste d'assimiler purement et simplement ce congrès à un grossier stratagème comparable au dernier congrès de Nuremberg réuni lui aussi sous la même invocation. Le parti communiste, qui lors des élections cantonales avait déjà axé sa campagne électorale sur le thème de la paix, a affirmé au cours de sa récente conférence nationale sa volonté de conserver cette orientation et de multiplier ses efforts pour un vaste rassemblement des forces pacifiques, communistes ou non.

Le thème répond à cet immense besoin de paix dont les manifestations de l'hiver dernier autour de Garry Davis ont montré la force. De paix et aussi d'unité. L'aspiration à l'union est aussi importante et peut-être plus constructive qu'un simple désir de tranquillité.

Le Parti communiste se trouve donc en face d'un énorme courant que, conformément à ses théories, il cherche à capter en l'élevant « de la spontanéité à la conscience ». Et, soyons-en sûrs, son action lui vaudra des alliés dans bien des milieux que la propagande purement marxiste ne toucherait guère.

« Faire la guerre pour le renversement de la bourgeoisie internationale, écrivait Lénine, et renoncer... à passer des accords et des compromis avec des alliés possibles, fussent-ils temporaires, peu sûrs, chancelants, conditionnels, ne serait-ce pas d'un ridicule achevé ?  »

Les voix les plus diverses reprennent cet appel, utilisant, comme l'abbé Boulier, cet argument-massue: « Il est indubitable que de nombreux communistes seront présents, qu'ils ont pris une grande part à l'organisation du congrès. Est-ce une raison pour être absent ? Je ne le crois pas.  »

Nous avions eu le congrès des intellectuels à Wroclaw en Pologne où d'autres furent victimes déjà des mêmes illusions, le congrès féminin en décembre 1948 à Budapest, mais le lieu même de leurs réunions constituait pour ces manifestations un signe trop visible de leur origine et en limitait les résonances. Nous avons eu tout récemment un congrès similaire à New-York, mais l'éloignement, les difficultés de change et de visa et plus encore la massive indifférence du peuple américain en ont singulièrement limité la portée.

Aussi le choix de Paris s'imposait-il dans cette Europe occidentale qu'il s'agit de conquérir, te nom même de Paris, capitale d'un grand pays pacifique, vieille ville révolutionnaire, centre culturel, représente un précieux capital affectif qui augmentait les chances d'un appel.

Si le congrès de la paix a été préparé par d'autres similaires il est à rapprocher aussi des « offensives de paix » qui se succèdent depuis quelque temps, de la réponse de Staline à Wallace, de sa sensationnelle interview, des mystérieux contacts pris à Washington. Il serait vain de se demander si le congrès de la paix est appelé à appuyer les avances soviétiques ou si celles-ci sont destinées à donner au monde des gages de la bonne foi soviétique. Il est beaucoup plus important de se demander quel est l'objectif réel de ce congrès de la paix : créer sous le noble prétexte de défendre la paix une masse de manœuvre antiaméricaine ou défendre au prix de n'importe quelle alliance l'actuel équilibre des forces baptisé paix pour la circonstance ? Quel est le mot qui compte dans ce congrès de la paix, le rassemblement créé au nom de la paix ou cette paix des démocrates populaires qu'il faut sauver à tout prix ?

Les communistes qui ont aperçu les premiers les germes du pacte atlantique dans le plan Marshall, qui voient peser sur le rideau de fer une pression politique et économique chaque jour plus forte sont persuadés qu'une pression militaire va bientôt s'y ajouter, et leur habileté consiste affaire croire qu'elle entraînera un conflit général.

La peur a changé de camp : nouveaux apprentis sorciers ils ne savent plus comment stopper l'énorme machine qu'ils ont mise en branle. Ils se rendent compte que le partage de l'Europe réalisé à la faveur de la démobilisation américaine est remis en question par le réarmement occidental. Bien loin de penser à de nouvelles conquêtes ils sont réduits à la défensive et s'efforcent de sauvegarder le statu quo actuel comme si consacré par un traité et consolidé par les ans il méritait le nom d'une paix véritable. En termes marxistes ils se rendent compte qu'ils sont en période de reflux révolutionnaire et adoptent une stratégie de retraite.

Dans un tel cas, écrit Staline, dans ses Principes du léninisme, il convient de « manœuvrer avec ses réserves de façon à se replier en bon ordre, lorsque l'ennemi est fort, que la retraite est inévitable, qu'il est notoirement dangereux d'accepter la bataille que l'adversaire veut imposer, et que la retraite vu le rapport des forces en présence devient l'unique moyen de soustraire l'avant-garde au coup qui la menace et de lui conserver ses réserves...

Le but d'une telle stratégie est de gagner du temps, de démoraliser l'adversaire et d'accumuler des forces pour ensuite passer à l'offensive. »

On ne saurait rêver commentaire plus lumineux du congrès mondial des partisans de la paix.

René FOCH.

samedi 23 avril 2022

NERUDA APPARAÎT À PARIS LE 23 AVRIL 1949

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Le poète chilien Pablo Neruda s'exprimant
lors du Congrés Mondial des Partisans
de la Paix en 1949 à Paris.
La photo fut une commande du magazine
hebdomadaire américain LIFE au photographe
Polono-Américain Nat Farbman 



PABLO NERUDA LORS DU « CONGRÈS MONDIAL DES PARTISANS DE LA PAIX DE PARIS » QUI S’EST TENU DU 20 AU 25 AVRIL 1949 DANS LA CAPITALE FRANÇAISE

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CONGRÈS MONDIAL DES PARTISANS DE LA PAIX


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            lundi 10 janvier 2022

            EL HOMBRE MAS IMPORTANTE DE MI PAIS

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            PABLO NERUDA Y ALEJANDRO LIPSCHUTZ
            El hombre más importante de mi país vive en una vieja casa que enfrenta la gran Cordillera. Desde el fondo de su jardín suele sentarse a contemplar los inmensos muros de piedra nevada que nos aíslan, haciéndonos daño, y nos preservan, haciéndonos bien. Se ve muy frágil mi amigo, con la mirada puesta en la colosal blancura, y su cabeza y su barba blanca parecen un pequeño pétalo caído desde la magnitud de la nieve.

            PABLO NERUDA

            ALEJANDRO LIPSCHUTZ
            Pero, aunque nórdico originario, tiene poco o  nada que ver este gran hombre frágil con la nieve. Más bien podría buscársele parentesco con el fuego. Esta comparación parecería simplista y, desde luego, es sólo el parcial parecido de un alma tan abundante. El tiene, en realidad, la condición del fuego cuando destruye y hace cenizas prejuicios, sinrazones y confabulaciones, por más antiguas que ellas sean. Las busca, las escarmena, las quema, las hace cenizas. En esto se parece al fuego, tiene esa crepitante energía.

            El fuego es impaciente, devora sin continuidad. Se aleja, bailando, de su propia obra. Pero, nuestro amigo, en su vieja casa de Los Guindos, no sólo reduce a cenizas la necedad y la mentira, sino que establece la verdad cristalina construyéndola con todos los materiales del conocimiento. Si bien es un impaciente enemigo de la falsedad es también el más porfiado investigador de la razón.

            Para mí, su humilde vecino de las proximidades de la montaña nevada, paraje en el que convivimos durante muchos años, fue siempre mi sorprendente admiración y la revelación sucesiva de la grandeza y la belleza. Siempre pensamos los niños provincianos que los sabios tenían zapatos de bronce, guantes de mármol, y pesadas contexturas de estatuas. Los sabios, para nosotros los niños tontos, tenían pensamientos de piedra. Y como tontos que éramos crecimos admirando falsos sabios de piedra que acumularon pesados y repetidos pensamientos. Mi vecino me dio la sorpresa del eterno descubrimiento, del continuo florecer, de la incesante curiosidad, de la justiciera pasión, de la perpetua alegría del conocimiento.

            Recuerdo una vez, y era tarde, y desde los altos Andes habían bajado cubriendo nuestras vecinas habitaciones las tinieblas frías del invierno de Chile. Aquel día lo había visto yo a mi amigo en su laboratorio y había soportado el tormento de que me mostrara uno a uno tumores y probetas, cifras hormonales, pizarras llenas de números: todos los elementos de su lucha fructífera con el cáncer que es, en nuestros días, la lucha contra el demonio. No hay duda que allá estaba como un arcángel blanco batallando con su espada incomprensible contra las tinieblas del organismo humano.

            De pronto sonó el teléfono, en la noche. Era su voz que me decía, excusándose con la extrema cortesía que es el escudo de su noble audacia: «No puedo, Pablo, resistir. Debo transmitirle esta maravillosa poesía» y por quince minutos, trabajosamente, me tradujo verso por verso, páginas y páginas de Lucrecio. Su voz se elevaba con el entusiasmo. En verdad, la espléndida esencia materialista me pareció flagrante, instantánea, como si desde la casa de Los Guindos la más antigua sabiduría y poesía iluminaran, en la sombra de mi ignorancia, el amanecer nuclear, el despertar del átomo.

            Junto con mandarme, poco después, versos burlescos y flores de su jardín que yo retribuí también con poesía y flores, se apasionó por la recóndita historia de América. Este luchador inexpugnable se preocupa tan pronto de Gonzalo Guerrero, marinero de Palos, que se asimiló a la vida de los mayas en plena guerra imperial, como de las viejas tribus araucanas, de su condición y precarias protecciones legales. Cada uno de sus trabajos no sólo defiende, acusa, fundamenta, sino que propone todas las normas de la futura consideración de los entrecruzados problemas indígenas y sus derivaciones filosóficas, raciales, sociales y políticas.

            Y poéticas yo diría. Hay tal intensidad en el minucioso planteamiento de todas sus tesis, proposiciones, esclarecimientos y verdades que nos comunica su generosidad, que tiembla la tierra, a pesar de sus mesuradas palabras. Porque cada una de sus acciones tiene raíces indestructibles. Es el gran iluminador marxista de regiones oscurecidas de nuestra historia, oscurecidas por la charlatanería sin sustancia o por la interesada vileza. Por lo tanto, sus palabras despiertan, como las revelaciones poéticas, la contra ola del furor, la estéril espuma reaccionaria. Sobre esos oleajes del pasado, nuestro inextinguible amigo trabaja a plena Conciencia dándonos tanta luz que aún somos incapaces de medirla.

            El hombre más importante de Chile no mandó nunca Regimientos, no ejerció nunca un Ministerio, no mandó, sino que fue mandado en una Universidad de provincia. Sin embargo, para nuestra conciencia él es un General del pensamiento, un Ministro de la creación nacional, el Rector de la Universidad del porvenir.

            El más universal de los chilenos nació lejos de estas tierras, de estas gentes, de estas cordilleras. Pero nos ha enseñado más que millones de los que aquí nacieron: nos ha enseñado no sólo ciencia universal, método sistemático, disciplina de la inteligencia, devoción por la paz. Nos ha enseñado la verdad de nuestro origen mostrándonos el camino nacional de la conciencia. Y su sabiduría nos revela que la exactitud, la plenitud y la pasión pueden convivir con la justicia y la alegría.

            El hombre más importante de mi país en estos años en que escribo es don Alejandro Lipschutz, vecino de Los Guindos, suburbio de Santiago de Chile. En estos días cumple ochenta años de vida, y me siento orgulloso de dejar aquí este débil retrato escrito de un alma ardiente, de un sabio verdadero. Mi orgullo es, además, decir aquí que aunque ya casi nunca nos vemos desde que yo me vine a vivir a mi Isla Negra, seguimos siendo los sencillos amigos que se intercambian de casa a casa hallazgos nuevos, flores y poesía. 

            * Texto escrito en 1963 con motivo de los ochenta años del profesor Lipschutz. Con posterioridad, se publicó como prólogo del libro El problema racial en la Conquista de América y el mestizaje. 



            PABLO NERUDA, PRIX NOBEL DE LITTÉRATURE EN 1971 MALGRÉ SES «IDÉES COMMUNISTES»

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            PHOTO PABLO NERUDA ET ANDERS ÖSTERLING 

            Les prix et distinctions littéraires sont-ils compatibles avec toutes les convictions politiques ? En 1971, les membres de l'Académie suédoise, institution qui décerne le Prix Nobel de littérature, se posaient déjà la question. À l'idée de remettre la récompense au Chilien Pablo Neruda, un des membres évoquait, comme un obstacle, « la tendance communiste de plus en plus prégnante dans sa poésie ».

            par Antoine Oury

            L'entrée de Mario Vargas Llosa sous la Coupole, après son élection à l'Académie française, avait soulevé des interrogations : un soutien déclaré de candidats réactionnaires et d'extrême droite — doublé de soupçons d'évasion fiscale — pouvait-il « défendre la langue française » ?

            Lire aussi :  Les candidats au prix Nobel de littérature de 1963

            L'habituelle question — faut-il séparer l'homme de l'œuvre ? – revient lorsque l'on évoque Roman Polanski ou Louis-Ferdinand Céline. Des membres de l'Académie suédoise se la posaient déjà au début des années 1970. Chargés de décerner le Prix Nobel de Littérature, qui consacre l'Œuvre d'un auteur, ils hésitaient en 1971 entre plusieurs personnalités : WH Auden, James Baldwin, Philip Larkin, Jorge Luis Borges, André Malraux — et une seule femme, Marie Under.

            Lire aussi :  Pablo Neruda n’a presque pas remporté le prix Nobel pour ses « tendances communistes »

            Pablo Neruda sera finalement le lauréat de cette année 1971, mais sa nomination fut précédée d'intenses débats, comme le révèlent des archives récemment rendues publiques en Suède. Kaj Schueler, journaliste, a eu accès à des documents qui retracent les discussions de cette année-là, au sein du comité derrière le Nobel de Littérature.

            Les engagements et opinions politiques de Neruda y sont longuement évoqués, notamment par l'écrivain suédois Anders Österling (1884-1981), entré à l'Académie suédoise en 1919.

            Les “hymnes à Staline” de Neruda

            Österling salue ainsi le « pouvoir naturel de la poésie [de Neruda] ainsi que sa dynamique vitalité », mais s'inquiète de savoir si « la tendance communiste de plus en plus prégnante dans sa poésie est compatible avec l'esprit du Prix Nobel ».

            Selon le testament du chimiste Alfred Nobel (1833-1896), à l'origine des récompenses qui portent son nom, les Prix Nobel sont décernés à des personnalités qui ont « fait la preuve d'un puissant idéal ». L'idéal communiste n'était visiblement pas du goût d'Österling, qui s'était aussi, par le passé, opposé au nihilisme de Samuel Beckett.

            Dès 1963, plusieurs années avant le débat autour de l'élection de 1971, Österling avait manifesté des réserves vis-à-vis du candidat Neruda, notamment en raison de textes dédiés à Staline. « La pensée d'un écrivain — qu'il soit marxiste, syndicaliste, anarchiste ou autre — relève de sa liberté. Toutefois, Neruda est totalement engagé politiquement, que ce soit par ses hymnes à Staline ou ces autres travaux de propagande. Considérant ceci, j'ai des réserves sur sa candidature, sans toutefois la rejeter par avance », soulignait-il.

            Chant à Stalingrad (1942) ou Nouveau chant d’amour à Stalingrad (1943) constituent des exemples de textes tournés vers Staline, qui jouit alors d'un prestige international en raison de la contribution de l'URSS à la défaite de l'Allemagne nazie, suite à la rupture du pacte germano-soviétique en 1941. 

            Soutien de Salvador Allende, président du Chili à partir de 1970 et jusqu'au coup d'État fasciste d'Augusto Pinochet, en 1973, Neruda avait trouvé la mort peu après cet événement, dans des circonstances encore floues. En 2017, il avait été révélé que son certificat de décès, qui mentionnait un cancer, était un faux, relançant les hypothèses autour d'un assassinat de l'auteur en raison de son soutien à Allende.

            En 1971, Österling fut finalement convaincu par ses collègues, puisque Neruda devient cette année-là le second auteur chilien récompensé, après l'autrice Gabriela Mistral, en 1945.

            Photographie : à gauche, Pablo Neruda en 1963, à droite, Anders Österling au début du XXème siècle.

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