Citation de Pablo Neruda

mardi 1 mars 2016

DÉJEUNER D'HOMMAGE À VICENTE ALEIXANDRE 1935

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DEBOUT DE GAUCHE À DROITE, MIGUEL HERNÁNDEZ, LEOPOLDO PANERO, LUIS ROSALES, ANTONIO ESPINA, LUIS FELIPE VIVANCOS, J.F. MONTESINOS, ARTURO SERRANO PLAJA, PABLO NERUDA ET JUAN PANERO; PUIS PEDRO SALINAS, MARÍA ZAMBRANO, ENRIQUE DÍEZ-CANEDO, CONCHA ALBORNOZ, VICENTE ALEIXANDRE, DELIA DEL CARRIL Y JOSÉ BERGAMÍN QUI SE TROUVENT ASSIS,  GERARDO DIEGO, EST ASSIS SUR LE SOL. 

PHOTOGRAPHIE PRISE LORS DU DÉJEUNER D'HOMMAGE À VICENTE ALEIXANDRE DANS LE RESTAURANT « LE BUENOS AIRES » DE MADRID, LE 4 MAI 1935 LORS DE LA PARUTION EN LIBRAIRIE DE «LA DESTRUCTION, OU L'AMOUR»

«La Destruction, ou l'Amour»
Le titre imprécatoire de ce quatrième livre ne propose pas d'alternance mais une rigoureuse équivalence entre la destruction et l'amour.

Viens, viens mort, amour ; viens vite, je te détruis ; viens car je veux tuer ou aimer ou mourir ou tout te donner ;

Composée en moins d'un an (1932-1933), cette œuvre fait de l'écrivain un homme célèbre. L'Univers y apparaît en genèse, antérieur à toute civilisation. Désordre et profusion vont de pair avec une violente tension vers l'unité. Les amants aspirent à la fusion absolue par la destruction ou l'amour. Un bestiaire particulièrement riche traduit symboliquement l'identité de destin qui unit l'homme à toutes les formes du cosmos ; tigres, lions, scorpions participent à la destruction unique, c'est-à-dire à l'amour universel :

Mort comme la poignée de sable,
 comme l'eau qui dans le trou reste solitaire,
 comme la mouette qui au sein de la nuit
 a la couleur du sang sur la mer qui n'existe pas. […] 


Marie-Claire ZIMMERMANN, « ALEIXANDRE VICENTE - (1898-1984) », Encyclopædia Universalis [en ligne] 

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