Citation de Pablo Neruda

lundi 23 septembre 2013

PABLO NERUDA, AVEC SALVADOR ALLENDE ET VICTOR JARA, LES TROIS MORTS DE SEPTEMBRE AU CHILI

[ Cliquez sur l'image pour l'agrandir ]

L’IMAGE DU PRÉSIDENT MARTYR SALVADOR ALLENDE ET SON LÉGAT POLITIQUE SONT RESTÉES DANS LES LUTTES DU PEUPLE. 

Morts tous les trois dans le court intervalle d’une douzaine de jours en Septembre, en plein déferlement des troupes qui en 1973 prenaient d’assaut la démocratie chilienne, ils signalent la fin d’une époque et la tragédie d’un pays, mais portent aussi les prémices d’une fervente volonté de résistance, les signaux d’un long combat quotidien pour la dignité. 

En effet, pendant la longue nuit du Chili, leurs noms ont secrètement circulé entre les barbelés, et ont été audacieusement tracés sur les murs du pays en signe de ralliement et de contestation. L’exemple héroïque de Salvador Allende, les chansons de Víctor Jara et le chant tellurique de Neruda ont accompagné chaque combat de cette longue lutte.   

Septembre d’il y a 40 ans laisse un projet collectif terrassé par les bombes et une vaste armée désarmée, vaincue par la félonie, puis martyrisée par la barbarie. Parmi des milliers d’autres victimes, nos trois morts de Septembre ont atteint le rang de symboles et jouissent d’une stature morale qui reste toujours intacte, qui va même en grandissant. Ils sont vivants et bien portants, leur prestige éclaire toujours les rangs des multitudes et les revendications des peuples.

Leur mémoire, la simple évocation de ces noms que l’on a voulu pourtant éradiquer, signifient aujourd’hui des valeurs universelles. Et une victoire permanente, écrasante et sans fin, sur les putschistes et leurs souteneurs.

Aucun commentaire: