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«LE TRAÎTRE» GONZALEZ VIDELA, DANSE LORS D'UN DÎNER À WASHINGTON, DC, AVRIL 1950 |
Tout débute en l’année 1942. Le Chili est en proie à des déstabilisations d’ordre politique, dues notamment à deux décès présidentiels consécutifs. Le radical de gauche Pedro Aguirre Cerda meurt et le radical de droite Juan Antonio Rios, lui succède avant de décéder à son tour. En 1946 donc, de nouvelles élections présidentielles sont organisées. Parmi les candidats, un certain Gonzalez Videla [Surnommé le danseur de conga par Neruda, NDR] dont Pablo Neruda fut le directeur de campagne. Le président Gonzalez Videla, présenté initialement comme un radical, avait fait sa campagne sur une alliance avec les communistes et confia même trois ministères - l’agriculture, le travail et « les terres et colonisation » – à des personnalités politiques d’extrême gauche.
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«DISCOURS PRONONCÉ PAR LE POÈTE ET
SÉNATEUR PABLO NERUDA DANS LE SÉNAT
DE LA RÉPUBLIQUE LE 6 JANVIER 1948 »
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C’est lors de cette même année que Pablo Neruda réalisa son dernier acte politique : le 6 janvier 1948 - alors qu’il est encore sénateur – il prononçait devant ses confrères un discours qui reprenait le célèbre « J’accuse » de Zola. Un peu moins d’un mois après, le 3 février, la Cour Suprême chilienne le radiait du Sénat et seulement deux jours plus tard, un tribunal ordonnait sa détention, obligeant le poète à un pénible passage à la clandestinité auquel succéda un exil forcé vers l’Europe (1948).
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FILM IL POSTINO MASSIMO TROISI, PHILIPPE NOIRET |
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